vendredi 11 décembre 2009

Trophée ACO pour la photographie de l'année


Il y a un peu plus d'un mois, des membres de l'ACO devaient choisir parmi leurs compatriotes ceux et/ou celles qui se sont distingués en 2009 dans trois différentes catégories : meilleurs chasseur ou groupe de chasseurs, meilleure photographie météo et membre ayant contribué à l'avant-plan dans des activités météorologiques amateures au Québec.

J'ai eu l'honneur d'être cette année récipiendaire du prix Eric Nguyen pour la meilleure photographie météo, qui est présentée au début de ce message. Me voici avec le trophée (je dirais que ça ressemble davantage à un diplôme...).


Merci beaucoup à tous d'avoir choisi cette image!


Myriam

lundi 5 octobre 2009

Léthargie automnale

Pour plusieurs, l'automne rythme avec lenteur, tristesse et dépression. On le voit d'ailleurs sur le forum de l'ACO depuis quelques temps. Le retour au travail est-il dur? Le léger crachin qui s'abat sur nous est-il si lourd?

Réveillons-nous! Célébrons plutôt les autres bonheurs. Cessons de nous rappeler l'été somme toute ordinaire que nous avons eu. Arrêtons d'imaginer que nous méritons mieux. Prenons le moment présent et réjouissons-nous!

Oui, moi aussi je m'ennuie. Je ne reverrai plus le désert pourtant luxuriant de vie du sud de l'Arizona, ni ses plaines arides du nord où les canyons rivalisent en beauté. Mais les images resterons, et je compte en partager d'autres avec vous afin d'étirer le bonheur un peu plus longtemps, et de penser à mon retour sur la terre des cowboys.

J'ai été surprise de voir plusieurs arcs-en-ciel au cours de mon dernier passage là-bas. Comme je le mentionnait dans le précédent message, peut-être que quelqu'un, quelque part, pensait à moi.


Durant mon dernier séjour, des orages se sont abattus partout dans l'état. Au cours d'une visite au Meteor Crater, plusieurs gonflaient ou grondaient tout près.


De la pluie au milieu de nulle part, la vie peut poursuivre son périple au coeur du désert.


Retournons travailler maintenant!


Myriam

mardi 15 septembre 2009

L'Arizona, pour une dernière fois

Pour une dernière fois
Avant de m'en aller...

Les mots de Gerry Boulet ne se sont jamais aussi bien appliqué que dans ces circonstances. Je suis présentement en Arizona pour la dernière fois avant un bon petit bout. En effet, je n'aurai plus à y aller pour les études. Sauf pour le Grand Canyon, je ne crois d'ailleurs pas y revenir.

Quelqu'un s'est peut-être dit que dans ces circonstances, on devrait célébrer ma présence. Le hasard, qui sait?

Dans les faits, des orages se sont abattus sur le sud de l'Arizona. Sur tout l'état, de surcroît! Une fois la mousson passée, de tels phénomènes sont plutôt rares...

Il ne manquait plus que cela!

J'ai bien évidemment profité de l'occasion pour photographier les évènements avec mon nouvel équipement je j'ai décrit au cours d'un précédent message. Il est intéressant de noter que ces orages avaient toujours lieu à la fin de la journée et au début de la nuit. Les photos qui ressortent de ces conditions sont souvent magnifiques.

Je vous laisse savourer quelques unes de celles-ci.

Samedi:
Le samedi soir, quelques cellules au loin ont créé beaucoup de foudre. Je ne suis malheureusement pas équipée d'un télé-objectif convenable pour des prises de vue à une aussi grande distance. Je vous présente la seule image intéressante que j'ai pu obtenir.



Dimanche:
Tout d'abord une superbe structure située à quelques 40 kms de l'observatoire où je me trouve sur le Mt Bigelow. Cette image est une combinaison de 3 clichés afin de bien faire ressortir le rideau de pluie.


Puis, des éclairs. L'orage ayant lieu pendant le coucher de Soleil et un peu plus tard, j'avais laissé ma caméra à 100 ISO et une ouverture supérieure à F/25 pour éviter la surexposition de mes images. Je vous montre mes meilleures poses.




Sur ce, bonne suite à votre nuit! Je vous écrit à 2h30 du matin, tout de même!


Myriam

dimanche 16 août 2009

Astuces dans Photoshop II

J'aimerais tout d'abord m'excuser auprès des lecteurs les plus assidus de ce blogue. Je ne crois pas que vous êtes plusieurs, mais il reste qu'il y a maintenant plus d'un mois que j'ai mis à jour cette page, arrêtant au beau milieu d'une lancée. Je compte aujourd'hui continuer cette série d'astuces.

§ 3 : Quelques trucs simples pour commencer
Je me concentrerai tout d'abord sur de simples outils pour accentuer les couleurs, ceux que j'utilise en temps normal. Si la demande est là, je pourrais, dans un futur plus ou moins rapproché, montrer quelques trucs supplémentaires en employant les outils de sélection de Photoshop.


Dans l'image ci-dessus, les outils que je vous montrerai sont sous la rubrique Image dans le menu du haut. Néanmoins, laissez-moi avant tout me concentrer sur une astuce particulièrement intéressante lorsque vous modifiez des images.

Dans la fenêtre encadrée en bleu sur l'image du haut on remarque un menu écrit layers (couches, en français). On remarque que la photo que nous voulons travailler est déjà incluse dans une couche appelée background (image de fond). Un précieux conseil est de NE PAS travailler sur cette image, mais plutôt une copie de celle-ci. Non seulement il est ainsi possible de passer d'une couche à l'autre pour voir les changements appliquées sur celle-ci (en cliquant sur l'oeil de la couche), mais on évite d'appliquer des modifications erronées sur l'image originale.

Un autre excellent truc : si vous n'aimez pas la modification apportée, vous pouvez annuler celle-ci grâce à la commande Ctrl+Alt+Z. Photoshop garde en mémoire jusqu'à 50 étapes de modification, que vous pouvez voir dans la section History (historique). Si vous employez plutôt la commande Ctrl+Z, vous ne serez en mesure de reculer à la précédente étape.

§ 4 : Couleurs, luminosité, etc.
Les outils de la rubrique Image sont conçus pour ajuster les couleurs, la luminosité et autres paramètres jouant sur l'information de l'image. J'utilise principalement les ajustements des courbes de niveaux (levels), de la brillance (brightness), des contrastes (contrast) et des teintes (hue). Le meilleur conseil lorsqu'on commence à employer ces ajustements est de voir ce que les ajustements automatiques peuvent vous offrir (auto-levels, auto-contrast, etc.). Bien souvent les ajustements automatiques donnent des résultats très satisfaisants. Néanmoins, ils peuvent parfois exagérer les effets désirés, particulièrement si les images sont peu lumineuses.

Je conseille personnellement d'explorer les différents ajustements que Photoshop offre. On apprend, par la méthode de l'essai-erreur, quels sont les ajustements qui nous plaisent davantage. L'important est d'apprécier l'effet obtenu.

Remarquez toutefois que ces ajustements peuvent affecter la qualité de l'image. En effet, si l'on exploite à l'excès un ajustement, les pixels de l'image vont apparaître plus évidents, malgré la résolution de cette image. À moins que vous désireriez ce genre d'effets, évitez de pousser à fond ces ajustements. Vos images auront souvent l'air beaucoup moins réalistes.

Évidemment, il y a certaines photos qu'on ne pourra jamais "rattraper". Le manque de luminosité ou saturation du capteur peuvent rendre vos images moins intéressantes. Sachez d'ailleurs que les ajustements automatiques peuvent donner l'illusion que votre image est saturée (par exemple), ce qui n'est pas mieux.

§ 5 : Pourquoi?
Le capteur CMOS sur la plupart des appareils photos ne rend pas nécessairement justice à ce que vous avez vu. Les couleurs et les contrastes ne sont pas ceux dont vous vous souvenez.


Prenons exemple sur les deux images du haut. Tout en haut, l'araignée ne présente aucun contraste et les couleurs sont ternes. En bas, quelques ajustements ont été appliqués pour faire ressortir les couleurs des pattes de l'araignée et le fond de l'image est plus clair, offrant aussi un meilleur contraste. Notes : nous avons beaucoup d'araignées qui ont élu domicile sur le balcon de notre appartement et les ajustements appliqués ont beaucoup plus poussés que ceux mentionnés précédemment. Autre note : parfois recadrer l'image aide énormément à lui donner un nouvel effet.

Une autre raison fort simple : vous recherchez des effets un peu plus fantaisistes.


Myriam

lundi 29 juin 2009

Astuces dans Photoshop I

Photoshop est un logiciel complexe permettant à la fois de modifier et de créer des images. Celui-ci se révèle bien souvent trop difficile à maîtriser si on manque de patience et de temps. Toutefois, l'expérience venant avec la pratique, l'idéal est de passer du temps sur le logiciel pour se familiariser avec tous les outils qu'il offre. Compte tenu qu'on cherche souvent à modifier des images et non en créer de toute pièce, on pourra cependant exclure beaucoup de ces outils.

De mon côté, je compte davantage présenter quelques astuces simples pour rehausser les images. Augmentation des contraste, changement des couleurs, ajout de texte, application d'effets, je passerai progressivement à travers l'application de ses modifications.

Toutefois, pour débuter, je compte vous présenter quelques caractéristiques des images qui seront à modifier ainsi que l'environnement de travail Photoshop.

§ 1 : Caractéristiques des images
Il existe 2 formats d'images qui eux-mêmes se divisent en sous-branches : le format bitmap (format matriciel) et le format vectoriel.

Le premier format présente une résolution fixe qui peut être réduite mais qui perdra de la qualité si on désire l'augmenter. En effet, le format bitmap consiste en une grille de pixels, chacun contenant une certaine information sur la luminosité. En grossissant l'image, on réalise que celle-ci est bel et bien composée de "points" (les pixels).


Plus une image possède une grande résolution, plus celle-ci possède de pixels. Ces pixels échantillonnent ainsi de plus petites sections, rendant l'image plus lisse et mieux définie.

Les formats d'images de type bitmap communément employés sont le JPEG, le PNG, le GIF, le TIFF et le BMP.

D'un autre côté exite le format d'image vectoriel, davantage employé dans des logiciels comme Adobe Flash ou Illustrator. Celui-ci possède l'avantage de pouvoir être grossit pratiquement à l'infini. Au contraire du format bitmap, le format vectoriel, composé d'objets géométriques, emmagasine des informations sur la couleur, la position, la forme, etc., qui sont recalculés pour chaque agrandissement ou réduction appliqué. Une meilleure résolution implique toutefois une plus grande quantité d'information, ce qui nécessite beaucoup plus de calculs (plus de mémoire vive).

Un format vectoriel commun est le SVG, employé principalement pour certains schémas sur Wikipédia.

Photoshop ne travaille qu'en format matriciel (ou bitmap). Il est toutefois équipé de l'outil Plume (Pen Tool) propre aux logiciels créant des images vectorielles. Cet outil n'est toutefois pas disponible sur Photoshop Elements, une version épurée de Photoshop (dont le prix est aussi épuré). Je reviendrai plus tard sur cet outil, difficile à maîtriser mais ô combien pratique.

§ 2 : L'environnement Photoshop et les principaux outils
L'image suivante présente l'environnement de travail de Photoshop 7.0 (semblable aux versions ultérieures). Vous remarquerez la boîte à outils encadrée en rouge et le panneau des couches (layers) encadré en bleu.


D'autres fenêtres sont ouvertes à droite, en dessous du panneau des couches, soient les fenêtres de l'historique et le navigateur. Tandis que le premier montre les dernières actions appliquées sur l'image, le navigateur permet de se situer sur l'image lorsqu'on l'agrandit à l'aide de la commande View->Zoom In ou Zoom Out (ou, plus rapidement, Ctrl et ++ ou Ctrl --). J'aimerais d'avance m'excuser d'employer une version anglaise du logiciel.

Je m'attarderai dans de futurs messages au menu dans le haut de la grande fenêtre ainsi qu'à chaque outil.


Myriam

Mes outils pour la photographie

Il arrive souvent qu'on se demande quel équipement est à préconiser pour la photographie, orages ou non. C'est du moins une question que je me suis déjà posé. Étant autodidacte, je me suis toutefois beaucoup basé sur les gens autour de moi pour tirer mon enseignement. Avec l'avènement de la photographie numérique, il est cependant beaucoup plus simple pour le commun des mortels de réaliser de belles images, simplement. Je dois probablement faire partie de cette catégorie.

L'appareil photo
Comme je le mentionnais dans le premier message de mon blogue (ou peut-être le second), j'ai longtemps travaillé avec un appareil de type "point-and-shoot", le Canon PowerShot A700 présenté ci-bas.

Le A700 est véritablement mon premier appareil numérique et celui qui, à l'époque de sa sortie, m'avait particulièrement attirée. Pour un prix somme tout raisonnable, il présentait un grand nombre de pixels (lire : une meilleure résolution) et un zoom optique relativement peu élevé (lire : moins de problème de stabilisation d'image + meilleure qualité d'image en comparaison avec un zoom numérique). Le choix de Canon était surtout justifié par la disponiblité des produits de cette compagnie à la Maison de l'Astronomie à ce moment et jamais je n'ai songé à Nikon ou Sony, pour ne nommer que ceux-là.

Depuis l'été 2006, et encore à ce jour, cet appareil m'a apporté beaucoup. En 3 ans, il m'a permis de me familiariser avec les rudiments de la photographie manuelle, de la photographie macro en plus de la photographie de soir/nuit. Toutefois, sa focale limitée (35mm au plus) et sa sensibilité maximale ISO relativement faible (800) se sont révélées frustrantes. Mes images de nuit étaient archi-bruitées et je n'avais accès qu'à de la photographie grand-angle (lire : s'approcher de très près d'un sujet pour pouvoir le voir en détail). De plus, le mode automatique offre sur cet appareil (comme tous les appareils de la série PowerShot de Canon) une réduction du bruit dans le mode automatique, rendant le mode manuel plus désuet dans une certaine mesure. Évidemment, le mode automatique, comme bien des chasseurs d'orages le savent, n'est pas à privilégier pour la photographie de soir ou de nuit.

Tout récemment, comme un des messages précédents du mois de juin le mentionne, je me suis procuré une nouvelle caméra, soit une Canon EOS 50D munie d'un objectif EF-S 17-85mm f/4-5.6 IS USM, comme sur l'image suivante.

Je présente un bref rappel des particularités de cet objectif avant de me lancer dans la critique du boîtier (du moins, ce que j'ai pu en déduire pour le moment).

  1. Les objectifs de la série EF-S de Canon sont les objectifs les plus abordables et d'entrée de gamme de la compagnie. Ils présentent bien souvent une construction laissant à désirer, très plastique. Toutefois, avec la présence de la stabilisation (IS pour Image Stabilizer) et du moteur de focus rapide (USM pour moteur annulaire aux ultrasons), ces objectifs sont mieux construits, quoique moyens.
  2. Le 17-85mm signifie d'abord que cet objectif est un zoom de type standard (longueurs focales peu élevées en considérant que certains se rendent à 600, voir 800mm) qui fait surtout des images de grand champ (de 17 à ~ 40mm). Le pouvoir de grossissement de cet objectif est faible, peut-être 3 ou 4 fois.
  3. L'ouverture maximale de la lentille est indiquée par le f/4-5.6, indiquant le rapport entre l'ouverture de la lentille (67mm pour celle-ci) et la focale employée (de 17 à 85mm). Plus ce nombre est faible, plus de lumière parvient à la lentille et moins il faut exposer. Par ailleurs, plus ce nombre est faible, plus la profondeur de champ l'est aussi (lire : obtention d'un fond flou).
En ce qui concerne le boîtier, celui-ci possède la capacité de faire des images de 1/8000e de seconde à plus de 60 secondes en plus de posséder une sensibilité ISO accrue (3200 à l'achat, possibilité de l'augmenter à 12800). De plus, celui-ci a une résolution effective de 15 Mpix, un saut énorme par rapport au PowerShot A700 (le Canon EOS 50D est un boîtier mis en marché en octobre 2008) et un système de réduction du bruit DIGIC 4 qui rend les images beaucoup plus belles, même à des sensibilités ISO très élevées.

Un saut de géant lorsqu'on le compare avec le A700. Évidemment, on passe aussi d'un appareil de type "point-and-shoot" à un reflex numérique.

Les accessoires supplémentaires
Un appareil photo est complet lorsqu'on y retrouve un boîtier et un objectif. Les appareils compacts de type "point-and-shoot" sont évidemment complets à cet égard. Toutefois, peu de gens se souviennent qu'un bon trépied est un élément vital en photographie, quoique plusieurs d'entre vous reconnaissent son importance capitale pour la photographie d'orages. De mon côté, je me suis procuré un trépied Velbon de seconde main, un modèle CX-540.

Celui-ci est léger et assez petit donc facile à transporter. Toutefois, sa tête est en plastique, nuisant à la stabilité lorsqu'on s'approche davantage de la masse limite de 3kg qu'il peut soutenir. Pour les appareils photo que je possède, celui-ci fait néanmoins un excellent travail.

Afin de protéger la lentille de mon nouvel appareil, je me suis aussi procurer un filtre B&W UV (010) qui laisse passer la majeure partie de la lumière.

Celui-ci présente toutefois le défaut d'augmenter l'aberration chromatique. Il est tout de même pratique lorsqu'on sait qu'il pleuvra ou qu'il y aura beaucoup de poussière.

Il ne faut certainement par oublier un bon sac de transport (surtout pour un appareil reflex). De mon côté, voyageant beaucoup et traînant mon ordinateur portable de 17" avec moi, j'ai opté pour le CompuRover AW de Lowepro, doté d'un compartiment pour l'appareil photo et quelques objectifs ainsi qu'un compartiment pour le portable et un autre pour la paperasse. On peut aussi y attacher un trépied.

Finalement, avoir avec soi quelques piles supplémentaires est archi-essentiel, tout comme suffisamment de mémoire pour tout prendre en photo.

Le traitement de l'image
Une image brute, prise avec l'appareil photo et sans modification, est souvent une image qui mérite d'être raffinée. De mon côté, ayant appris à manipuler Photoshop (version 7.0, Adobe) depuis plus de 10 ans, je retravaille mes images avec ce logiciel.


Pourquoi ce logiciel en comparaison avec d'autres? Je suis particulièrement à l'aise avec ses fonctionnalités et subtilités. Pourquoi cette version? Parce qu'on me l'a fournie gratuitement à l'époque et je possède encore le nécessaire pour l'installer. Dans les fait, depuis Photoshop 7.0, les nouvelles versions de Photoshop (la plus récente étant CS4) sont pratiquement identiques, mis à part quelques subtiles améliorations et un environnement de travail plus intéressant visuellement (et plus lourd à rouler!).

J'expliquerai prochainement comment je m'y prends avec ce logiciel.

Pour conclure
Je vous ai présenté mon arsenal pour la pratique de la photographie. Il existe mieux, mais pour mes besoins, cet ensemble est suffisant. Je désire toutefois mentionner que je suis intéressée à améliorer mon arsenal d'objectifs pour le Canon 50D, mais que ces objectifs n'auront aucune utilité pour la photographie d'orages.


Myriam

vendredi 26 juin 2009

Jeudi le 25 juin 2009

On prévoyait orage par dessus orage pour le 25 juin, ce qui s'est bel et bien passé. De la fenêtre de ma cuisine, j'ai eu l'occasion d'immortaliser un de ces évènements, une énorme cellule qui ne voulait pas mourir. Celle-ci aura survécu des Laurentides jusqu'à la limite des États-Unis, grandissant effroyablement en après-midi et déversant grêle et pluie sur son passage. Vers 22h, elle faisait toujours des ravages dans le coin de Farnham.

Voici quelques images prises avec ma nouvelle caméra, dont 2 panoramas.

D'abord un montage de cette enclume qui se développait sous mon regard attentif. Cette image montre 13 minutes d'évolution.

Par la suite un premier panorama de cette enclume une fois bien développé.

Puis le Soleil, qui se couchait tranquillement, a malgré lui ajouté de nouvelles couleurs à cette structure.Un autre panorama de cette enclume. Je suis un peu déçue d'avoir surtraité le rouge, mais mon temps d'exposition était trop grand aussi.

Finalement un agrandissement de la sous-structure sous l'enclume, à gauche, où l'on voit un second groupe de mammatus.

Cette caméra fait des merveilles!


Myriam

jeudi 18 juin 2009

Premier test pour la 50D

Lundi dernier était une excellente journée pour tester le 50D équipé du 17-85mm. Journée orageuse sur Montréal où les cellules prenaient du temps à se déplacer au-dessus de nos têtes, j'ai pu photographier quelques enclumes (il y en avait partout!).

Je suis relativement contente des résultats. Toutefois, il va falloir que je travaille sur la balance des blancs.










Myriam

mardi 16 juin 2009

Nouvelle caméra

Dimanche matin chez Lozeau, j'ai succombé pour un Canon 50D équipé d'un 17-85mm f/4-5.6 IS USM. Enfin, j'avais succombé bien longtemps avant (je le souhaitais davantage pour Noël), mais en apprenant qu'il était BEAUCOUP moins cher que mon premier estimé (150$ de rabais + la combinaison objectif et boîtier revient toujours moins cher)... vous êtes capable de deviner le reste de l'histoire.



Je l'adore!!!


Myriam

samedi 30 mai 2009

Toronto la pleureuse

Comme tout autre ville riveraine, Toronto se retrouve souvent sous la pluie. Les Grands Lacs forment en quelque sorte un macro micro-climat important qui affecte les cités en bordure.

Je suis sur le point de quitter la Ville-Reine pour retourner à Montréal. Afin d'étendre mes horizons en astrophysique canadienne, je m'y suis rendue dans le cadre d'une rencontre annuelle. Fort heureusement (pour mes jambes et le ciboulot), j'ai pu en profiter pour sortir, faire de la photo, me faire tremper à quelques reprises et assister à un évènement féérique pas exactement au sommet du monde.

Ceux intéressés à voir mes photos prises au cours de ce voyage, je vous invite à visiter ma page deviantART où les plus belles images s'y retrouvent : http://sicmentale.deviantart.com.

Vendredi soir fut spécial en ce sens que de la tour du CN j'ai pu photographier des cellules orageuses à proximité de Toronto. Toutefois, je me suis fait prendre par un autre orage en me dirigeant vers les résidences de l'Université de Toronto.




C'était joli du haut des 400 quelques mètres où je me situais.


Myriam

mercredi 13 mai 2009

Halo

Je travaillais aujourd'hui à La Maison de l'Astronomie, tout comme Pierre-Marc. Vers l'heure du midi, nous sommes sortis quelques minutes et Pierre-Marc souligna la présence d'un halo provoqué par des cirrus devant le Soleil.


Ce phénomène est provoqué lorsque la lumière est dispersée par les cristaux de glace qui composent de fins nuages comme les cirrus. En ce qui concerne la "tache" bleue à 11 heures (du Soleil), celle-ci est provoquée par un intense reflet dans la lentille de ma caméra!


Myriam

samedi 9 mai 2009

Arizona, état des extrêmes

Depuis le 29 juin 2008, je ne crois pas avoir été en mesure d'assister à un autre orage sur Montréal. Vous aurez davantage de chances de trouver une description d'évènements météo violents sur les blogues des autres membres de l'ACO.

J'aurai toutefois eu l'occasion de photographier d'autres phénomènes (violents ou non) aux États-Unis. En effet, depuis le 29 juin 2008, j'ai dû me rendre en Arizona à 3 reprises afin de procéder à des observations dans le cadre de ma maitrise.

La première fois fut au cours de la dernière semaine de septembre et la première semaine d'octobre de la même année. Ma collègue et moi avons eu l'occasion de nous rendre dans un petit ranch à 10-15 miles de la villes de Tucson (sud-est de l'Arizona) où j'ai pu immortaliser cette scène (et passablement la modifier dans Photoshop).


On peut y observer des nuages sous l'effet Kelvin-Helmholtz au centre de l'image. Ce phénomène, comme je l'ai déjà mentionné au cours d'un précédent message, est provoqué par des différences notables dans la vitesse des vents (ou d'un fluide, en général) où le milieu est stratifié.

Au cours de mon second voyage d'observation, ma collègue et moi avons eu l'idée de nous rendre au Grand Canyon pour une fin de semaine. Le samedi 31 janvier 2009, au cours d'une merveilleuse journée, nous avons décider d'emprunter l'une des routes qui descend vers la rivière Colorado. Par chance, une tempête, qui devait se diriger sur nous au cours des prochaines heures, resta dans les environs de la Californie. Seuls quelques flocons tombèrent jusque dans la nuit. On voyait cependant au loin un autre système, plus petit celui-là, qui laissait de la neige dans l'Utah.


Le lendemain nous devions quitter pour retourner à Tucson où il nous restait encore 3 ou 4 jours d'observation. En ouvrant les rideaux le matin, nous fûmes enchantées de voir un léger tapis de neige recouvrir les arbres et les bâtiments environnants.


Toutefois, sur la route du retour, le ciel devint menaçant tandis que nous foncions dans la tempête. Le temps était suffisamment froid pour qu'il neige. On se serait cru au beau milieu de la forêt boréale au Québec!


Cette tempête laissait sa trace un peu partout dans l'état de l'Arizona. En effet, lorsque nous avions finalement atteint Phoenix (encore 1h30 de route avant Tucson), il y avait de petites cellules orageuses partout! Celles-ci se formaient au-dessus des montagnes de part et autre de la métropole de l'Arizona.



C'est tout de même fascinant ce que d'énormes variations d'altitudes peuvent provoquer. De la neige dans le nord de l'État et des orages plus au sud. Tucson n'a d'ailleurs pas été épargné par le front froid qui passait et nous n'avons finalement pas pu accéder au télescope les jours suivant puisqu'il avait neigé au sommet des montagnes environnantes (incluant au Mt Bigelow, où nous devions observer).


Myriam

dimanche 3 mai 2009

Un soir de juin (29 juin 2008)

J'aime bien aller chez la belle-famille l'été. En fait, en tout temps, mais durant la saison estivale, je peux me rendre à la demeure des parents de mon copain à pied. Cela me permet de contourner le dépotoir de l'est de Montréal où est aménagé un chemin permettant de passer de la rue Jarry pour tomber sur la rue de Lille, tout près de la rue Sauvé. Mis à part les quelques arbres de part et autre du chemin, l'horizon est très dégagé.

Un endroit idéal pour photographier les orages.

En cette soirée du 29 juin, j'ai décidé de partir plus tôt de chez la belle-famille. On prévoyait des orages un peu plus tard et je ne voulais pas entrer chez moi trempée... Enfin, l'excuse était bonne! Du coup, mon appareil photo à la main, je me précipite sur le chemin longeant le dépotoir. Le ciel était déjà menaçant à 20 heures.


On semble distinguer un front de rafale au loin et le ciel présentait beaucoup d'instabilité.

Je continuai sur la route puisqu'il me semblait voir quelques structures intéressantes. Rien de majeur toutefois, que la preuve d'une importante stratification des vents, sans cisaillement.


Peu de temps après ce cliché, un homme s'approcha de moi, lui aussi caméra à la main. J'appris qu'il aimait bien photographier les orages dans ce coin pour les mêmes raisons que moi. Le temps que l'orage soit au-dessus de nos têtes, nous discutions de nos activités et nos passions. Nous avons pu deviner un front de rafale dans les environs de l'Université de Montréal.

Les premiers éclairs ne furent visible que vers 20h40. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de photographier mon premier éclair au cours d'une pose de 1/20e de seconde.


Je restai jusqu'à la fin du passage de l'orage et arrivai toute mouillée à la maison, finalement.


Myriam

Journée orageuse le 10 juin 2008

L'après-midi du 10 juin était, dès le petit matin, écrit dans les cieux. Dès les premières lueurs, de violents orages frappaient le sud de l'Ontario. Le front froid, générateur du temps violent, s'avançait tranquillement sur Montréal pour nous atteindre vers 13h30. Déjà le tonnerre se faisait entendre au loin.

Ce ne sera toutefois qu'une demi-heure plus tard que de belles structures commenceront à être visibles et que l'on verra le monstre s'approcher, comme en témoigne les deux images suivantes.



Au cours des vingt minutes suivantes, je tentai de dénicher un bel endroit d'où photographier l'orage tandis qu'il s'approchait de l'Université de Montréal. Ce fut suffisant pour m'installer confortablement sur le remblais du toit du "bunker" (nom affectueux donné à l'immeuble qui abrite les accélérateurs de particules de l'UdeM). La vue était suffisamment dégagée, quoique l'édifice abritant les départements de mathématiques et d'informatique était nuisible. Finalement, assise sur le remblais, le vent commença à se lever et aussitôt la tête levée, un énorme front de rafale!


Les vents qui y étaient associés ont renversé quelques conteneurs vides chargés sur des camions qui passaient sur le pont Champlain (10). De mon côté, j'ai eu le droit à une nouvelle coiffure et beaucoup de pluie par la suite. Peu d'éclairs furent observés.

Le front froid a pris du temps avant de s'installer. Même en soirée on notait encore de belles structures orageuses au loin. Le coucher de Soleil était magnifique, et le coût du litre d'essence, exorbitant!




Myriam

samedi 2 mai 2009

6 juin 2008

L'été 2008 n'a pas été particulièrement productif en ce qui concerne la photographie d'orages, de mon côté du moins. Cette tendance a toutefois été aperçue parmi plusieurs chasseurs au Québec. Le mois de juin fut relativement actif, sans plus.

J'attendais quelques amis au début de la soirée du 6 juin, et ceux-ci tardaient à arriver. Une bonne chose en soit puisque leur retard m'a permis de bien prendre mon temps pour photographier une cellule qui fonçait droit sur nous.


On peut remarquer en-dessous d'une structure qui ressemble à une enclume quelques mammatus (qui sont davantage visibles sur la seconde image). D'autres mammatus, immenses ceux-là, furent visibles une dizaine de minutes plus tard.

L'orage frappa plus d'une heure après ces clichés, lorsqu'il faisait déjà noir.


Myriam