dimanche 28 août 2011

Irene à couper le souffle (avant Irene et son grand souffle...)

En temps normal, ce n'est pas un ouragan ou une tempête tropicale qui vient nous visiter au cours de la saison des ouragans, que des restes. Il arrive parfois qu'une tempête tropicale survive à son trajet sur les terres et traverse l'extrême nord-est des États-Unis pour ensuite sévir sur le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Il est toutefois encore plus rare qu'un ouragan se fraie un chemin jusqu'à New York, soit relégué comme tempête tropicale, mais que, chemin faisant, réussisse à atteindre le sud du Québec.

Irene a réussi l'exploit. Selon les informations que j'ai lues sur des forums et le web, il semblerait que ce soit le premier ouragan depuis 1985 qui ait suivi la côté Atlantique jusque dans la région de New York.

Le déplacement du centre dépressionnaire, ou l'oeil (lorsqu'il était bien défini), d'Irene est lent, de l'ordre d'une treintaine de kilomètres à l'heure, mais son étendue, monstrueuse. De l'espace, on a estimé que la largeur de la tempête était le tiers de la longueur de la côte est américaine. Ainsi, son arrivée, lente mais assurée, était visible des heures à l'avance.

Les premiers cirrus annonçant la tempête était visible dès le début de l'après-midi à Montréal. En fin d'après-midi, ils ornaient le ciel, comme on peut le voir sur l'image suivante.


Étant donné la lente approche d'Irene, les cirrus et autres structures y étant associées sont demeurées bien visibles jusqu'à la tombée du jour. Profitant du superbe spectacle, je me suis rendue vers le parc Maisonneuve, non loin de chez moi, pour bénéficier d'une meilleure vue. Je n'ai certainement pas été déçue. Je vous laisse sur les clichés suivants, qui témoignent du coucher de soleil époustouflant qu'Irene nous a laissé... avant de souffler violemment la tempête. J'aimerais aussi vous partager une image prise avec mon nouveau téléphone portable. Je suis surprise de la qualité du détecteur!













Myriam