samedi 30 mai 2009

Toronto la pleureuse

Comme tout autre ville riveraine, Toronto se retrouve souvent sous la pluie. Les Grands Lacs forment en quelque sorte un macro micro-climat important qui affecte les cités en bordure.

Je suis sur le point de quitter la Ville-Reine pour retourner à Montréal. Afin d'étendre mes horizons en astrophysique canadienne, je m'y suis rendue dans le cadre d'une rencontre annuelle. Fort heureusement (pour mes jambes et le ciboulot), j'ai pu en profiter pour sortir, faire de la photo, me faire tremper à quelques reprises et assister à un évènement féérique pas exactement au sommet du monde.

Ceux intéressés à voir mes photos prises au cours de ce voyage, je vous invite à visiter ma page deviantART où les plus belles images s'y retrouvent : http://sicmentale.deviantart.com.

Vendredi soir fut spécial en ce sens que de la tour du CN j'ai pu photographier des cellules orageuses à proximité de Toronto. Toutefois, je me suis fait prendre par un autre orage en me dirigeant vers les résidences de l'Université de Toronto.




C'était joli du haut des 400 quelques mètres où je me situais.


Myriam

mercredi 13 mai 2009

Halo

Je travaillais aujourd'hui à La Maison de l'Astronomie, tout comme Pierre-Marc. Vers l'heure du midi, nous sommes sortis quelques minutes et Pierre-Marc souligna la présence d'un halo provoqué par des cirrus devant le Soleil.


Ce phénomène est provoqué lorsque la lumière est dispersée par les cristaux de glace qui composent de fins nuages comme les cirrus. En ce qui concerne la "tache" bleue à 11 heures (du Soleil), celle-ci est provoquée par un intense reflet dans la lentille de ma caméra!


Myriam

samedi 9 mai 2009

Arizona, état des extrêmes

Depuis le 29 juin 2008, je ne crois pas avoir été en mesure d'assister à un autre orage sur Montréal. Vous aurez davantage de chances de trouver une description d'évènements météo violents sur les blogues des autres membres de l'ACO.

J'aurai toutefois eu l'occasion de photographier d'autres phénomènes (violents ou non) aux États-Unis. En effet, depuis le 29 juin 2008, j'ai dû me rendre en Arizona à 3 reprises afin de procéder à des observations dans le cadre de ma maitrise.

La première fois fut au cours de la dernière semaine de septembre et la première semaine d'octobre de la même année. Ma collègue et moi avons eu l'occasion de nous rendre dans un petit ranch à 10-15 miles de la villes de Tucson (sud-est de l'Arizona) où j'ai pu immortaliser cette scène (et passablement la modifier dans Photoshop).


On peut y observer des nuages sous l'effet Kelvin-Helmholtz au centre de l'image. Ce phénomène, comme je l'ai déjà mentionné au cours d'un précédent message, est provoqué par des différences notables dans la vitesse des vents (ou d'un fluide, en général) où le milieu est stratifié.

Au cours de mon second voyage d'observation, ma collègue et moi avons eu l'idée de nous rendre au Grand Canyon pour une fin de semaine. Le samedi 31 janvier 2009, au cours d'une merveilleuse journée, nous avons décider d'emprunter l'une des routes qui descend vers la rivière Colorado. Par chance, une tempête, qui devait se diriger sur nous au cours des prochaines heures, resta dans les environs de la Californie. Seuls quelques flocons tombèrent jusque dans la nuit. On voyait cependant au loin un autre système, plus petit celui-là, qui laissait de la neige dans l'Utah.


Le lendemain nous devions quitter pour retourner à Tucson où il nous restait encore 3 ou 4 jours d'observation. En ouvrant les rideaux le matin, nous fûmes enchantées de voir un léger tapis de neige recouvrir les arbres et les bâtiments environnants.


Toutefois, sur la route du retour, le ciel devint menaçant tandis que nous foncions dans la tempête. Le temps était suffisamment froid pour qu'il neige. On se serait cru au beau milieu de la forêt boréale au Québec!


Cette tempête laissait sa trace un peu partout dans l'état de l'Arizona. En effet, lorsque nous avions finalement atteint Phoenix (encore 1h30 de route avant Tucson), il y avait de petites cellules orageuses partout! Celles-ci se formaient au-dessus des montagnes de part et autre de la métropole de l'Arizona.



C'est tout de même fascinant ce que d'énormes variations d'altitudes peuvent provoquer. De la neige dans le nord de l'État et des orages plus au sud. Tucson n'a d'ailleurs pas été épargné par le front froid qui passait et nous n'avons finalement pas pu accéder au télescope les jours suivant puisqu'il avait neigé au sommet des montagnes environnantes (incluant au Mt Bigelow, où nous devions observer).


Myriam

dimanche 3 mai 2009

Un soir de juin (29 juin 2008)

J'aime bien aller chez la belle-famille l'été. En fait, en tout temps, mais durant la saison estivale, je peux me rendre à la demeure des parents de mon copain à pied. Cela me permet de contourner le dépotoir de l'est de Montréal où est aménagé un chemin permettant de passer de la rue Jarry pour tomber sur la rue de Lille, tout près de la rue Sauvé. Mis à part les quelques arbres de part et autre du chemin, l'horizon est très dégagé.

Un endroit idéal pour photographier les orages.

En cette soirée du 29 juin, j'ai décidé de partir plus tôt de chez la belle-famille. On prévoyait des orages un peu plus tard et je ne voulais pas entrer chez moi trempée... Enfin, l'excuse était bonne! Du coup, mon appareil photo à la main, je me précipite sur le chemin longeant le dépotoir. Le ciel était déjà menaçant à 20 heures.


On semble distinguer un front de rafale au loin et le ciel présentait beaucoup d'instabilité.

Je continuai sur la route puisqu'il me semblait voir quelques structures intéressantes. Rien de majeur toutefois, que la preuve d'une importante stratification des vents, sans cisaillement.


Peu de temps après ce cliché, un homme s'approcha de moi, lui aussi caméra à la main. J'appris qu'il aimait bien photographier les orages dans ce coin pour les mêmes raisons que moi. Le temps que l'orage soit au-dessus de nos têtes, nous discutions de nos activités et nos passions. Nous avons pu deviner un front de rafale dans les environs de l'Université de Montréal.

Les premiers éclairs ne furent visible que vers 20h40. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de photographier mon premier éclair au cours d'une pose de 1/20e de seconde.


Je restai jusqu'à la fin du passage de l'orage et arrivai toute mouillée à la maison, finalement.


Myriam

Journée orageuse le 10 juin 2008

L'après-midi du 10 juin était, dès le petit matin, écrit dans les cieux. Dès les premières lueurs, de violents orages frappaient le sud de l'Ontario. Le front froid, générateur du temps violent, s'avançait tranquillement sur Montréal pour nous atteindre vers 13h30. Déjà le tonnerre se faisait entendre au loin.

Ce ne sera toutefois qu'une demi-heure plus tard que de belles structures commenceront à être visibles et que l'on verra le monstre s'approcher, comme en témoigne les deux images suivantes.



Au cours des vingt minutes suivantes, je tentai de dénicher un bel endroit d'où photographier l'orage tandis qu'il s'approchait de l'Université de Montréal. Ce fut suffisant pour m'installer confortablement sur le remblais du toit du "bunker" (nom affectueux donné à l'immeuble qui abrite les accélérateurs de particules de l'UdeM). La vue était suffisamment dégagée, quoique l'édifice abritant les départements de mathématiques et d'informatique était nuisible. Finalement, assise sur le remblais, le vent commença à se lever et aussitôt la tête levée, un énorme front de rafale!


Les vents qui y étaient associés ont renversé quelques conteneurs vides chargés sur des camions qui passaient sur le pont Champlain (10). De mon côté, j'ai eu le droit à une nouvelle coiffure et beaucoup de pluie par la suite. Peu d'éclairs furent observés.

Le front froid a pris du temps avant de s'installer. Même en soirée on notait encore de belles structures orageuses au loin. Le coucher de Soleil était magnifique, et le coût du litre d'essence, exorbitant!




Myriam

samedi 2 mai 2009

6 juin 2008

L'été 2008 n'a pas été particulièrement productif en ce qui concerne la photographie d'orages, de mon côté du moins. Cette tendance a toutefois été aperçue parmi plusieurs chasseurs au Québec. Le mois de juin fut relativement actif, sans plus.

J'attendais quelques amis au début de la soirée du 6 juin, et ceux-ci tardaient à arriver. Une bonne chose en soit puisque leur retard m'a permis de bien prendre mon temps pour photographier une cellule qui fonçait droit sur nous.


On peut remarquer en-dessous d'une structure qui ressemble à une enclume quelques mammatus (qui sont davantage visibles sur la seconde image). D'autres mammatus, immenses ceux-là, furent visibles une dizaine de minutes plus tard.

L'orage frappa plus d'une heure après ces clichés, lorsqu'il faisait déjà noir.


Myriam

Des phénomènes intéressants

À la suite des orages du 3 août (2007), plus rien d'excitant ne s'est passé. La saison 2007 tirait déjà à sa fin. Il aura fallu attendre jusqu'à l'été 2008 afin d'assister à de nouveaux orages. Néanmoins, entretemps, j'ai eu l'occasion de photographier quelques autre phénomènes au-dessus de nos têtes.

Le moi de mai 2008 annonça d'une bonne manière la saison orageuse de cette même année. Jamais nous n'aurions d'activité particulièrement violente. Par contre, il y aura beaucoup d'instabilité et formation de petites cellules, impossible à chasser. Je n'ai jamais vu autant d'arcs-en-ciel! On se serait cru en Irlande.

Par ailleurs, les deux images ci-dessous ne montrent qu'un seul de ces arcs-en-ciel. Celui-ci a été photographié durant la soirée du 23 mai (2008, toujours) de la fenêtre de ma cuisine.



Le lendemain (24 mai 2008) fut tout aussi riche en phénomène d'instabilité. Lorsque je m'apprêtais à me rendre à l'université (de Montréal) vers 8h du matin, j'ai vu de ma cuisine ce phénomène. Les vents de basse altitude étaient relativement élevés tandis que la couche supérieure semblait stagner. Cette forme de cisaillement a provoqué de l'instabilité de type Kelvin-Helmholtz, mais dans une faible mesure... et à l'envers par rapport à ce que l'on connaît du phénomène!


Par la suite, les orages commenceront à se faire présents.


Myriam