lundi 29 juin 2009

Astuces dans Photoshop I

Photoshop est un logiciel complexe permettant à la fois de modifier et de créer des images. Celui-ci se révèle bien souvent trop difficile à maîtriser si on manque de patience et de temps. Toutefois, l'expérience venant avec la pratique, l'idéal est de passer du temps sur le logiciel pour se familiariser avec tous les outils qu'il offre. Compte tenu qu'on cherche souvent à modifier des images et non en créer de toute pièce, on pourra cependant exclure beaucoup de ces outils.

De mon côté, je compte davantage présenter quelques astuces simples pour rehausser les images. Augmentation des contraste, changement des couleurs, ajout de texte, application d'effets, je passerai progressivement à travers l'application de ses modifications.

Toutefois, pour débuter, je compte vous présenter quelques caractéristiques des images qui seront à modifier ainsi que l'environnement de travail Photoshop.

§ 1 : Caractéristiques des images
Il existe 2 formats d'images qui eux-mêmes se divisent en sous-branches : le format bitmap (format matriciel) et le format vectoriel.

Le premier format présente une résolution fixe qui peut être réduite mais qui perdra de la qualité si on désire l'augmenter. En effet, le format bitmap consiste en une grille de pixels, chacun contenant une certaine information sur la luminosité. En grossissant l'image, on réalise que celle-ci est bel et bien composée de "points" (les pixels).


Plus une image possède une grande résolution, plus celle-ci possède de pixels. Ces pixels échantillonnent ainsi de plus petites sections, rendant l'image plus lisse et mieux définie.

Les formats d'images de type bitmap communément employés sont le JPEG, le PNG, le GIF, le TIFF et le BMP.

D'un autre côté exite le format d'image vectoriel, davantage employé dans des logiciels comme Adobe Flash ou Illustrator. Celui-ci possède l'avantage de pouvoir être grossit pratiquement à l'infini. Au contraire du format bitmap, le format vectoriel, composé d'objets géométriques, emmagasine des informations sur la couleur, la position, la forme, etc., qui sont recalculés pour chaque agrandissement ou réduction appliqué. Une meilleure résolution implique toutefois une plus grande quantité d'information, ce qui nécessite beaucoup plus de calculs (plus de mémoire vive).

Un format vectoriel commun est le SVG, employé principalement pour certains schémas sur Wikipédia.

Photoshop ne travaille qu'en format matriciel (ou bitmap). Il est toutefois équipé de l'outil Plume (Pen Tool) propre aux logiciels créant des images vectorielles. Cet outil n'est toutefois pas disponible sur Photoshop Elements, une version épurée de Photoshop (dont le prix est aussi épuré). Je reviendrai plus tard sur cet outil, difficile à maîtriser mais ô combien pratique.

§ 2 : L'environnement Photoshop et les principaux outils
L'image suivante présente l'environnement de travail de Photoshop 7.0 (semblable aux versions ultérieures). Vous remarquerez la boîte à outils encadrée en rouge et le panneau des couches (layers) encadré en bleu.


D'autres fenêtres sont ouvertes à droite, en dessous du panneau des couches, soient les fenêtres de l'historique et le navigateur. Tandis que le premier montre les dernières actions appliquées sur l'image, le navigateur permet de se situer sur l'image lorsqu'on l'agrandit à l'aide de la commande View->Zoom In ou Zoom Out (ou, plus rapidement, Ctrl et ++ ou Ctrl --). J'aimerais d'avance m'excuser d'employer une version anglaise du logiciel.

Je m'attarderai dans de futurs messages au menu dans le haut de la grande fenêtre ainsi qu'à chaque outil.


Myriam

Mes outils pour la photographie

Il arrive souvent qu'on se demande quel équipement est à préconiser pour la photographie, orages ou non. C'est du moins une question que je me suis déjà posé. Étant autodidacte, je me suis toutefois beaucoup basé sur les gens autour de moi pour tirer mon enseignement. Avec l'avènement de la photographie numérique, il est cependant beaucoup plus simple pour le commun des mortels de réaliser de belles images, simplement. Je dois probablement faire partie de cette catégorie.

L'appareil photo
Comme je le mentionnais dans le premier message de mon blogue (ou peut-être le second), j'ai longtemps travaillé avec un appareil de type "point-and-shoot", le Canon PowerShot A700 présenté ci-bas.

Le A700 est véritablement mon premier appareil numérique et celui qui, à l'époque de sa sortie, m'avait particulièrement attirée. Pour un prix somme tout raisonnable, il présentait un grand nombre de pixels (lire : une meilleure résolution) et un zoom optique relativement peu élevé (lire : moins de problème de stabilisation d'image + meilleure qualité d'image en comparaison avec un zoom numérique). Le choix de Canon était surtout justifié par la disponiblité des produits de cette compagnie à la Maison de l'Astronomie à ce moment et jamais je n'ai songé à Nikon ou Sony, pour ne nommer que ceux-là.

Depuis l'été 2006, et encore à ce jour, cet appareil m'a apporté beaucoup. En 3 ans, il m'a permis de me familiariser avec les rudiments de la photographie manuelle, de la photographie macro en plus de la photographie de soir/nuit. Toutefois, sa focale limitée (35mm au plus) et sa sensibilité maximale ISO relativement faible (800) se sont révélées frustrantes. Mes images de nuit étaient archi-bruitées et je n'avais accès qu'à de la photographie grand-angle (lire : s'approcher de très près d'un sujet pour pouvoir le voir en détail). De plus, le mode automatique offre sur cet appareil (comme tous les appareils de la série PowerShot de Canon) une réduction du bruit dans le mode automatique, rendant le mode manuel plus désuet dans une certaine mesure. Évidemment, le mode automatique, comme bien des chasseurs d'orages le savent, n'est pas à privilégier pour la photographie de soir ou de nuit.

Tout récemment, comme un des messages précédents du mois de juin le mentionne, je me suis procuré une nouvelle caméra, soit une Canon EOS 50D munie d'un objectif EF-S 17-85mm f/4-5.6 IS USM, comme sur l'image suivante.

Je présente un bref rappel des particularités de cet objectif avant de me lancer dans la critique du boîtier (du moins, ce que j'ai pu en déduire pour le moment).

  1. Les objectifs de la série EF-S de Canon sont les objectifs les plus abordables et d'entrée de gamme de la compagnie. Ils présentent bien souvent une construction laissant à désirer, très plastique. Toutefois, avec la présence de la stabilisation (IS pour Image Stabilizer) et du moteur de focus rapide (USM pour moteur annulaire aux ultrasons), ces objectifs sont mieux construits, quoique moyens.
  2. Le 17-85mm signifie d'abord que cet objectif est un zoom de type standard (longueurs focales peu élevées en considérant que certains se rendent à 600, voir 800mm) qui fait surtout des images de grand champ (de 17 à ~ 40mm). Le pouvoir de grossissement de cet objectif est faible, peut-être 3 ou 4 fois.
  3. L'ouverture maximale de la lentille est indiquée par le f/4-5.6, indiquant le rapport entre l'ouverture de la lentille (67mm pour celle-ci) et la focale employée (de 17 à 85mm). Plus ce nombre est faible, plus de lumière parvient à la lentille et moins il faut exposer. Par ailleurs, plus ce nombre est faible, plus la profondeur de champ l'est aussi (lire : obtention d'un fond flou).
En ce qui concerne le boîtier, celui-ci possède la capacité de faire des images de 1/8000e de seconde à plus de 60 secondes en plus de posséder une sensibilité ISO accrue (3200 à l'achat, possibilité de l'augmenter à 12800). De plus, celui-ci a une résolution effective de 15 Mpix, un saut énorme par rapport au PowerShot A700 (le Canon EOS 50D est un boîtier mis en marché en octobre 2008) et un système de réduction du bruit DIGIC 4 qui rend les images beaucoup plus belles, même à des sensibilités ISO très élevées.

Un saut de géant lorsqu'on le compare avec le A700. Évidemment, on passe aussi d'un appareil de type "point-and-shoot" à un reflex numérique.

Les accessoires supplémentaires
Un appareil photo est complet lorsqu'on y retrouve un boîtier et un objectif. Les appareils compacts de type "point-and-shoot" sont évidemment complets à cet égard. Toutefois, peu de gens se souviennent qu'un bon trépied est un élément vital en photographie, quoique plusieurs d'entre vous reconnaissent son importance capitale pour la photographie d'orages. De mon côté, je me suis procuré un trépied Velbon de seconde main, un modèle CX-540.

Celui-ci est léger et assez petit donc facile à transporter. Toutefois, sa tête est en plastique, nuisant à la stabilité lorsqu'on s'approche davantage de la masse limite de 3kg qu'il peut soutenir. Pour les appareils photo que je possède, celui-ci fait néanmoins un excellent travail.

Afin de protéger la lentille de mon nouvel appareil, je me suis aussi procurer un filtre B&W UV (010) qui laisse passer la majeure partie de la lumière.

Celui-ci présente toutefois le défaut d'augmenter l'aberration chromatique. Il est tout de même pratique lorsqu'on sait qu'il pleuvra ou qu'il y aura beaucoup de poussière.

Il ne faut certainement par oublier un bon sac de transport (surtout pour un appareil reflex). De mon côté, voyageant beaucoup et traînant mon ordinateur portable de 17" avec moi, j'ai opté pour le CompuRover AW de Lowepro, doté d'un compartiment pour l'appareil photo et quelques objectifs ainsi qu'un compartiment pour le portable et un autre pour la paperasse. On peut aussi y attacher un trépied.

Finalement, avoir avec soi quelques piles supplémentaires est archi-essentiel, tout comme suffisamment de mémoire pour tout prendre en photo.

Le traitement de l'image
Une image brute, prise avec l'appareil photo et sans modification, est souvent une image qui mérite d'être raffinée. De mon côté, ayant appris à manipuler Photoshop (version 7.0, Adobe) depuis plus de 10 ans, je retravaille mes images avec ce logiciel.


Pourquoi ce logiciel en comparaison avec d'autres? Je suis particulièrement à l'aise avec ses fonctionnalités et subtilités. Pourquoi cette version? Parce qu'on me l'a fournie gratuitement à l'époque et je possède encore le nécessaire pour l'installer. Dans les fait, depuis Photoshop 7.0, les nouvelles versions de Photoshop (la plus récente étant CS4) sont pratiquement identiques, mis à part quelques subtiles améliorations et un environnement de travail plus intéressant visuellement (et plus lourd à rouler!).

J'expliquerai prochainement comment je m'y prends avec ce logiciel.

Pour conclure
Je vous ai présenté mon arsenal pour la pratique de la photographie. Il existe mieux, mais pour mes besoins, cet ensemble est suffisant. Je désire toutefois mentionner que je suis intéressée à améliorer mon arsenal d'objectifs pour le Canon 50D, mais que ces objectifs n'auront aucune utilité pour la photographie d'orages.


Myriam

vendredi 26 juin 2009

Jeudi le 25 juin 2009

On prévoyait orage par dessus orage pour le 25 juin, ce qui s'est bel et bien passé. De la fenêtre de ma cuisine, j'ai eu l'occasion d'immortaliser un de ces évènements, une énorme cellule qui ne voulait pas mourir. Celle-ci aura survécu des Laurentides jusqu'à la limite des États-Unis, grandissant effroyablement en après-midi et déversant grêle et pluie sur son passage. Vers 22h, elle faisait toujours des ravages dans le coin de Farnham.

Voici quelques images prises avec ma nouvelle caméra, dont 2 panoramas.

D'abord un montage de cette enclume qui se développait sous mon regard attentif. Cette image montre 13 minutes d'évolution.

Par la suite un premier panorama de cette enclume une fois bien développé.

Puis le Soleil, qui se couchait tranquillement, a malgré lui ajouté de nouvelles couleurs à cette structure.Un autre panorama de cette enclume. Je suis un peu déçue d'avoir surtraité le rouge, mais mon temps d'exposition était trop grand aussi.

Finalement un agrandissement de la sous-structure sous l'enclume, à gauche, où l'on voit un second groupe de mammatus.

Cette caméra fait des merveilles!


Myriam

jeudi 18 juin 2009

Premier test pour la 50D

Lundi dernier était une excellente journée pour tester le 50D équipé du 17-85mm. Journée orageuse sur Montréal où les cellules prenaient du temps à se déplacer au-dessus de nos têtes, j'ai pu photographier quelques enclumes (il y en avait partout!).

Je suis relativement contente des résultats. Toutefois, il va falloir que je travaille sur la balance des blancs.










Myriam

mardi 16 juin 2009

Nouvelle caméra

Dimanche matin chez Lozeau, j'ai succombé pour un Canon 50D équipé d'un 17-85mm f/4-5.6 IS USM. Enfin, j'avais succombé bien longtemps avant (je le souhaitais davantage pour Noël), mais en apprenant qu'il était BEAUCOUP moins cher que mon premier estimé (150$ de rabais + la combinaison objectif et boîtier revient toujours moins cher)... vous êtes capable de deviner le reste de l'histoire.



Je l'adore!!!


Myriam