lundi 29 juin 2009

Mes outils pour la photographie

Il arrive souvent qu'on se demande quel équipement est à préconiser pour la photographie, orages ou non. C'est du moins une question que je me suis déjà posé. Étant autodidacte, je me suis toutefois beaucoup basé sur les gens autour de moi pour tirer mon enseignement. Avec l'avènement de la photographie numérique, il est cependant beaucoup plus simple pour le commun des mortels de réaliser de belles images, simplement. Je dois probablement faire partie de cette catégorie.

L'appareil photo
Comme je le mentionnais dans le premier message de mon blogue (ou peut-être le second), j'ai longtemps travaillé avec un appareil de type "point-and-shoot", le Canon PowerShot A700 présenté ci-bas.

Le A700 est véritablement mon premier appareil numérique et celui qui, à l'époque de sa sortie, m'avait particulièrement attirée. Pour un prix somme tout raisonnable, il présentait un grand nombre de pixels (lire : une meilleure résolution) et un zoom optique relativement peu élevé (lire : moins de problème de stabilisation d'image + meilleure qualité d'image en comparaison avec un zoom numérique). Le choix de Canon était surtout justifié par la disponiblité des produits de cette compagnie à la Maison de l'Astronomie à ce moment et jamais je n'ai songé à Nikon ou Sony, pour ne nommer que ceux-là.

Depuis l'été 2006, et encore à ce jour, cet appareil m'a apporté beaucoup. En 3 ans, il m'a permis de me familiariser avec les rudiments de la photographie manuelle, de la photographie macro en plus de la photographie de soir/nuit. Toutefois, sa focale limitée (35mm au plus) et sa sensibilité maximale ISO relativement faible (800) se sont révélées frustrantes. Mes images de nuit étaient archi-bruitées et je n'avais accès qu'à de la photographie grand-angle (lire : s'approcher de très près d'un sujet pour pouvoir le voir en détail). De plus, le mode automatique offre sur cet appareil (comme tous les appareils de la série PowerShot de Canon) une réduction du bruit dans le mode automatique, rendant le mode manuel plus désuet dans une certaine mesure. Évidemment, le mode automatique, comme bien des chasseurs d'orages le savent, n'est pas à privilégier pour la photographie de soir ou de nuit.

Tout récemment, comme un des messages précédents du mois de juin le mentionne, je me suis procuré une nouvelle caméra, soit une Canon EOS 50D munie d'un objectif EF-S 17-85mm f/4-5.6 IS USM, comme sur l'image suivante.

Je présente un bref rappel des particularités de cet objectif avant de me lancer dans la critique du boîtier (du moins, ce que j'ai pu en déduire pour le moment).

  1. Les objectifs de la série EF-S de Canon sont les objectifs les plus abordables et d'entrée de gamme de la compagnie. Ils présentent bien souvent une construction laissant à désirer, très plastique. Toutefois, avec la présence de la stabilisation (IS pour Image Stabilizer) et du moteur de focus rapide (USM pour moteur annulaire aux ultrasons), ces objectifs sont mieux construits, quoique moyens.
  2. Le 17-85mm signifie d'abord que cet objectif est un zoom de type standard (longueurs focales peu élevées en considérant que certains se rendent à 600, voir 800mm) qui fait surtout des images de grand champ (de 17 à ~ 40mm). Le pouvoir de grossissement de cet objectif est faible, peut-être 3 ou 4 fois.
  3. L'ouverture maximale de la lentille est indiquée par le f/4-5.6, indiquant le rapport entre l'ouverture de la lentille (67mm pour celle-ci) et la focale employée (de 17 à 85mm). Plus ce nombre est faible, plus de lumière parvient à la lentille et moins il faut exposer. Par ailleurs, plus ce nombre est faible, plus la profondeur de champ l'est aussi (lire : obtention d'un fond flou).
En ce qui concerne le boîtier, celui-ci possède la capacité de faire des images de 1/8000e de seconde à plus de 60 secondes en plus de posséder une sensibilité ISO accrue (3200 à l'achat, possibilité de l'augmenter à 12800). De plus, celui-ci a une résolution effective de 15 Mpix, un saut énorme par rapport au PowerShot A700 (le Canon EOS 50D est un boîtier mis en marché en octobre 2008) et un système de réduction du bruit DIGIC 4 qui rend les images beaucoup plus belles, même à des sensibilités ISO très élevées.

Un saut de géant lorsqu'on le compare avec le A700. Évidemment, on passe aussi d'un appareil de type "point-and-shoot" à un reflex numérique.

Les accessoires supplémentaires
Un appareil photo est complet lorsqu'on y retrouve un boîtier et un objectif. Les appareils compacts de type "point-and-shoot" sont évidemment complets à cet égard. Toutefois, peu de gens se souviennent qu'un bon trépied est un élément vital en photographie, quoique plusieurs d'entre vous reconnaissent son importance capitale pour la photographie d'orages. De mon côté, je me suis procuré un trépied Velbon de seconde main, un modèle CX-540.

Celui-ci est léger et assez petit donc facile à transporter. Toutefois, sa tête est en plastique, nuisant à la stabilité lorsqu'on s'approche davantage de la masse limite de 3kg qu'il peut soutenir. Pour les appareils photo que je possède, celui-ci fait néanmoins un excellent travail.

Afin de protéger la lentille de mon nouvel appareil, je me suis aussi procurer un filtre B&W UV (010) qui laisse passer la majeure partie de la lumière.

Celui-ci présente toutefois le défaut d'augmenter l'aberration chromatique. Il est tout de même pratique lorsqu'on sait qu'il pleuvra ou qu'il y aura beaucoup de poussière.

Il ne faut certainement par oublier un bon sac de transport (surtout pour un appareil reflex). De mon côté, voyageant beaucoup et traînant mon ordinateur portable de 17" avec moi, j'ai opté pour le CompuRover AW de Lowepro, doté d'un compartiment pour l'appareil photo et quelques objectifs ainsi qu'un compartiment pour le portable et un autre pour la paperasse. On peut aussi y attacher un trépied.

Finalement, avoir avec soi quelques piles supplémentaires est archi-essentiel, tout comme suffisamment de mémoire pour tout prendre en photo.

Le traitement de l'image
Une image brute, prise avec l'appareil photo et sans modification, est souvent une image qui mérite d'être raffinée. De mon côté, ayant appris à manipuler Photoshop (version 7.0, Adobe) depuis plus de 10 ans, je retravaille mes images avec ce logiciel.


Pourquoi ce logiciel en comparaison avec d'autres? Je suis particulièrement à l'aise avec ses fonctionnalités et subtilités. Pourquoi cette version? Parce qu'on me l'a fournie gratuitement à l'époque et je possède encore le nécessaire pour l'installer. Dans les fait, depuis Photoshop 7.0, les nouvelles versions de Photoshop (la plus récente étant CS4) sont pratiquement identiques, mis à part quelques subtiles améliorations et un environnement de travail plus intéressant visuellement (et plus lourd à rouler!).

J'expliquerai prochainement comment je m'y prends avec ce logiciel.

Pour conclure
Je vous ai présenté mon arsenal pour la pratique de la photographie. Il existe mieux, mais pour mes besoins, cet ensemble est suffisant. Je désire toutefois mentionner que je suis intéressée à améliorer mon arsenal d'objectifs pour le Canon 50D, mais que ces objectifs n'auront aucune utilité pour la photographie d'orages.


Myriam

2 commentaires:

  1. Très belle présentation de ton matériel. Avec des outils pariels, tu est en voiture !
    @+ Myriam !

    RépondreSupprimer