dimanche 11 juillet 2010

Temps violent à Montréal (9 juillet 2010 en après-midi)

Après la première canicule de l'été 2010 (il paraît qu'on en prévoit d'autres, selon les prévisions saisonnières d'Environnement Canada...), les orages étaient de mise. On voulait de la pluie et un peu de fraîcheur : on a effectivement pu en profiter. Anecdote cocasse à se propos, une amie de longue date a hurlé de joie au premier éclair (hurler sur MSN).

Dès le matin, j'ai gardé un oeil sur les radars tout en me préparant pour des heures cloîtrée au laboratoire. Comble de malheur pour la recherche ou simple chance pour moi, je ne pouvais entamer le travail nécessaire sur mon montage. La faute : l'appareil critique du montage n'est pas en fonction. Eh ben!

J'ai ainsi gardé non pas un oeil, mais mes deux yeux sur les images radars. Vers 12h00, lorsque les orages venaient tout juste de se manifester à la frontière Québec-Ontario, je suis allée à la recherche d'un dîner (une activité somme toute ardue sur le campus de l'Université de Montréal un vendredi d'été : il n'y a qu'une cafétéria ouverte à l'École Polytechnique et elle est pleine de monde...). Après avoir dévalisé les machines distributrices pour un sandwich et des croustilles, je me suis positionnée au-dessus du stationnement Louis-Colin, qui offre une vue dégagée de tout ce qui peut arriver de l'ouest et du nord-ouest. Déjà le ciel est très sombre dans cette direction et on distingue sans peine le rideau de pluie de l'orage qui s'amène.

Vers 13h, l'orage est aux portes du campus de l'Université de Montréal. À 13h12 très exactement, il s'y abat. Au cours de ces 12 minutes, j'ai eu l'occasion de le photographier (et aussi me trouver un coin pour m'abriter à la toute dernière seconde!). J'ai également eu l'occasion de photographier son approche, ce que je montre dans la vidéo dessous.



Les 30 minutes qui ont suivi n'ont été que pluie torrentielle, forts vents, éclairs et puissants grondements. Lorsque la pluie s'est calmée, j'ai quitté mon abri pour retourner au bureau. Au loin, une cellule qui allait s'abattre sur Laval montrait son rideau de pluie.

J'ai appris quelques minutes plus tard, une fois à mon bureau, que mes beaux-parents m'invitaient pour souper. Espérant qu'il y aurait toujours de quoi à voir sur le chemin, je me suis précipitée vers le Métro pour me rendre à la station d'Iberville. Par la suite, j'ai marché vers le Complexe environnemental Saint-Michel (le dépotoir au coin d'Iberville et Jarry).

La vue y est très dégagée et on peut y emprunter un sentier qui longe le dépotoir. Ce chemin mène également chez les beaux-parents. Excellent!

Mes espoirs de voir d'autres cellules étaient fondés. Je suis tombée pile entre deux tant que j'ai eu droit à une éclaircie, une des rares de la journée.

On voyait très bien cette cellule, plus faible, qui s'approchait. J'en ai fait 2 panoramas (parce que c'est maintenant une marque de commerce!). Par chance, celle-ci n'a que frôlé le dépotoir, ce qui m'a évité une douche assurée.




Je suis finalement arrivée chez les beaux-parents les pieds trempés.


Myriam

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