vendredi 7 mai 2010

Semaine du 3 mai 2010

La saison des orages 2010 est bel et bien entamé lorsqu'on fait le bilan de la semaine du 3 mai 2010. Une semaine où les risques d'orages se multipliaient plus le temps passait, pour finalement atteindre son paroxysme jeudi le 6 mai. En effet, au cours de cette journée, le sud du Québec a goutté à deux séries d'orages qui ont laissé leur marque par des vents à écorner des boeufs (j'aime cette expression) et de la grêle.

Aucun orage ne s'est réellement abattu sur Montréal avant jeudi, mais le ciel montrait déjà de l'instabilité. Mercredi, en début de soirée, j'ai capté ces nuages typiques de l'instabilité Kelvin-Helmholtz. J'ai toutefois hésité à sortir mon appareil photo du sac (je devais entre autre changer d'objectif), faisant en sorte que la photo que je présente ci-bas ne révèle pas à quel point les nuages étaient bien découpés par cette forme de turbulence.


Jeudi le 6 mai au matin, j'avais les yeux rivés sur les images radar afin de sortir au bon moment pour faire des photos de la première série d'orages qui s'avançait sur Montréal. Étant donné que le campus de l'Université de Montréal est vaste et que les points d'observation où l'horizon est dégagé sont relativement difficiles à atteindre (ou à trouver!), ma meilleure image prise à ce moment est en fait celle qui a été prise pendant que je me rendais à un de ces points.

Tout près de mon point d'observation, j'ai tout de même pu voir l'évolution de quelques cellules en orage.


Mes autres captures ne sont pas très représentatives, compte tenu du champ de vision limité de mon point d'observation. Néanmoins, l'après-midi a laissé place à beaucoup plus d'amélioration à cet égard.

Tout en étudiant pour un examen ayant lieu au mois de juin, j'ai gardé un oeil sur les images radar au cours du dîner. Puis, vers 13h15, j'ai quitté mon bureau pour me rendre vers la Faculté de musique de l'Université de Montréal dans le but de photographier la prochaine série d'orages qui s'approchait. Au diable l'étude! (franchement, j'étais saturée...)

Rendue à la Faculté de musique, un orage frappant l'est de Montréal était visible, comme en témoigne l'image suivante. Je crois même avoir vu un flash provenant de la structure.


Mon intérêt était toutefois porté vers une seconde cellule qui devenait orageuse très rapidement et qui suivait ce premier orage. Il n'y avait rien de très sérieux en-dessous de ce seconde orage, comme le montre les clichés suivants, mais elle était photogénique, par manque d'une meilleure expression. J'ai également assisté à l'évolution de ces deux orages dont le sommet des enclumes se sont progressivement fusionnés.




Voyant que ces orages se dirigaient vers l'est, quittant ainsi mon champ de vision, j'ai décidé de suivre des sentiers sur le Mont-Royal. Au bout d'une trentaine de minutes à marcher dans la boue et tout en évitant de tomber, je me suis retrouvée à l'extrémité du cimetière du Mont-Royal. D'autres faibles orages étaient visibles de ce point, mais je n'ai pu qu'en capturer qu'un seul.


J'ai descendu le cimetière pour ensuite emprunter d'autres sentiers qui m'ont dirigée vers le parc du Mont-Royal. N'ayant rien à perdre, j'ai décidé de me rendre jusqu'au belvédère afin d'avoir une belle vue d'ensemble des orages qui s'abattaient sur la rive-sud. Toutefois, j'ignorais que ces orages s'étouffaient, n'ayant pas accès aux précieuses images radar. J'y allais avec ce que j'observais. Je crois avoir été chanceuse après tout, comme on peut le voir sur la prochaine image. Ce n'est rien d'extraordinaire, mais c'était joli. Et il ventait beaucoup au belvédère!


On voit effectivement que dans la région de Montréal, les orages tiraient à leur fin. On remarque tout de même sur l'image, à gauche, d'autres structures qui commence à émerger. Il est possible que ce soit des orages qui se sont abattus dans la région de Sorel.

Pour le reste, au cours de mon trajet dans l'autobus 505 en partance du métro Pie IX pour retourner chez moi, j'ai pu voir un superbe arc-en-ciel au-dessus de la section est du port de Montréal. Désolée si je ne l'ai pas pris en photo, c'était déjà difficile de me tenir debout après 2h30 de randonnée. Et prendre une photo de l'extérieur quand on est dans un autobus qui roule à 50 km/h, c'est aussi difficile.

J'aimerais souligner que je n'ai pas pu mettre mes photos panoramiques en grand format (Blogger provoquait des erreurs), mais en même temps ces images présentent des artéfacts provoqués par la superposition des différents clichés nécessaires pour créer ces panoramas.


Myriam

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